CEMAC : l’agriculture et le pétrole boostent l’activité économique

L’environnement économique nonobstant un contexte international toujours difficile devrait être favorable pour les investissements au cours du deuxième trimestre de l’année dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), principalement tiré vers le haut par le pétrole et l’agriculture de rente.
Selon des résultats de l’enquête de conjoncture réalisée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), les chefs d’entreprises anticipent un regain d’activité économique au 2ème trimestre 2023, à la faveur d’un redressement de l’activité pétrolière et d’une bonne progression des cultures de rente et de résilience de services.
Les investisseurs sont toutefois préoccupés par des effets induits de la hausse des prix des carburants dans certains pays de la sous-région, les problèmes énergétiques dont des effets sont néfastes pour le fonctionnement des ménages et des industries, des perturbations des circuits d’approvisionnement domestiques et internationaux, sans oublier des aléas climatiques et des problèmes infrastructurels et réglementaires.
Dans les détails, le secteur primaire devrait mieux se porter avec une stabilisation des activités pétrolières et gazières, une bonification de la production vivrière et un dynamisme encourageant des cultures de rente, malgré une morosité observée autour de l’activité sylvicole et une perturbation projetée des chaînes d’approvisionnement en équipements et carburants. Pour sa part, le secteur secondaire afficherait des performances contrastées, avec un repli de l’activité sylvicole et des minoteries et des perspectives nuancées dans la construction et l’industrie sucrière.
Autrement dit, la fluctuation entre l’offre et la demande selon les produits devrait de manière générale influencer le marché. Un contexte différent du secteur tertiaire où malgré des attentes mitigées dans le commerce des biens de consommation courante, les chefs d’entreprises sont plus optimistes, notamment au niveau des télécommunications, des activités financières et du transport aérien.