Recrutement : 2000 places pour renforcer le BIR et la GP

Le renouvellement des effectifs au sein de l’armée camerounaise va se poursuivre dans l’optique de renforcer la sécurité des citoyens et de leurs biens et de maintenir intacte, l’intégrité territoriale du pays. C’est dans cette perspective que s’inscrit le recrutement annoncé de 2000 soldats dont les jeunes recrues viendront étoffer les effectifs des Bataillons d’intervention rapide (BIR) et de la Garde présidentielle (GP).
Le communiqué du Ministre de la Défense, Joseph Beti Assomo signé le 25 août dernier précise les modalités de participation et les options à ce concours de même qu’il détermine le nombre de candidats exclusivement réservé aux jeunes hommes. Dans les détails, 1300 places sont disponibles pour le BIR dont 100 infirmiers diplômés d’Etat (IDE), tandis que 700 places sont à pourvoir pour la GP. Le concours se déroulera du 21 octobre au 2 décembre 2023 dans les dix chefs-lieux des régions du pays tandis que date butoir de dépôt de dossiers de candidature est fixé au vendredi 6 octobre 2023.
Selon le communiqué, les dossiers devront « de préférence être déposés dans les postes de commandement des secteurs militaires des régions d’origine des candidats, ou, à défaut, dans les postes de commandement des secteurs militaires de leurs régions administratives de résidence ». En outre, les candidats doivent être « physiquement aptes à satisfaire aux épreuves médicales, intellectuelles et sportives prescrites, être titulaire du CEP ou du FSLC au moins » et être âgés de « 18 ans au moins au 1er janvier 2023, et de 23 ans au plus au 31 décembre 2023 ».
En plus d’œuvrer au quotidien avec l’ensemble des Forces de défense et de sécurité (FDS) pour la sécurité des personnes et de leurs biens, l’armée camerounaise est confrontée à la lutte contre des bandes armées séparatistes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, et aux attaques de la secte terroriste Boko haram dans la région de l’Extrême-nord. Par ailleurs, la région de l’Est est souvent confrontée groupuscules armées qui sévissent en Centrafrique. Une multiplication de fronts qui nécessite des effectifs bien étoffés et des soldats bien formés pour préserver la paix et assurer l’intégrité du territoire national.