Entreprise et Marché

Cameroun : 25 millions d’abonnés au téléphone mobile 

Le nombre d’abonnés au téléphone mobile au Cameroun reste sur une courbe évolutive souligne la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Dans un rapport publié le 07 novembre 2023 portant sur les services de paiement dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), la Banque centrale qui s’appuie sur les données de « GSMA Intelligence », l’organisme qui regroupe les opérateurs de télécommunication dans le monde, renseigne qu’au terme de l’année 2022, le nombre d’abonnés au téléphone mobile s’élève à 24,5 millions d’utilisateurs.

Si le document ne fait pas mention des parts de marché dévolu à chaque opérateur, ce chiffre concerne l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile exerçant dans le pays. Il s’agit notamment de l’entreprise publique, la Cameroon telecommunications (CAMTEL) ainsi que les trois filiales de multinationales que sont le Français Orange-Cameroun, le sud-africain MTN-Cameroun et Nexttel du Vietnamien Viettel.  

Ledit tableau récapitulatif ressort précise également que le nombre d’abonnés au prépayé s’élève à 24,3 millions, les smartphones connectés sont plus de 15,1 millions, les utilisateurs de téléphones basiques se comptent à plus de 8,3 millions, le nombre d’abonnés au 2G est de 6,1 millions, les abonnés au 3G cumulent à 9,9 millions, tandis que les abonnés au 4G s’élèvent à 8,5 millions. Par ailleurs, la croissance annuelle des connexions se situe autour de 6,98%

Comme on peut le constater, ceux des opérateurs qui parlent de la disponibilité du 5G au Cameroun ne vendent que du vent. Cette technologie est d’ailleurs peu répandue à travers le monde, y compris dans les pays développés. Pour ce qui est de l’Afrique trois pays peuvent prétendre « offrir le 4,5G et non le 5G », apprend-on de sources autorisées.

« Des zones « blanches » (non desservies par un réseau de téléphonie mobile ou internet) sont présentes dans tous les pays de la CEMAC et la pénétration internet y reste un défi pour la plupart de ces pays. La tarification élevée d’internet mobile dans la zone ne permet pas la démocratisation de l’accès aux services numériques », note le rapport.

Une situation qui impacte notamment les services de paiement en dépit du boom des paiements électroniques, en l’occurrence, le Mobile money.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *