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CEMAC : les entreprises prévoient une amélioration de l’activité au 4è trimestre

La reprise économique opérée depuis quelques mois dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) nonobstant un contexte international difficile résultant de crises multiformes devrait être consolidée au 4è trimestre de l’année. C’est ce qui ressort  des résultats de l’enquête de conjoncture réalisée par la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) auprès des chefs d’entreprise de la sous-région.

Malgré des défis liés aux circuits d’approvisionnement domestiques et internationaux ainsi que des aléas climatiques et des problèmes infrastructurels préoccupants, les investisseurs « anticipent une progression favorable de l’activité économique au 4e trimestre 2022 dans la perspective d’une demande plus importante liée aux célébrations de la fin de l’année, ainsi qu’à une production d’hydrocarbures en hausse ».

Dans les détails, le secteur primaire devrait être porté par les activités pétrolières et gazières et la production agricole vivrière. Ainsi, les cours du pétrole brut équilibrent une production relativement atone liée à des défis infrastructurels persistants, en dépit d’investissements destinés à stimuler la productivité pétrolière. De même, la morosité de l’activité des cultures de rente serait compensée par une production vivrière en hausse.

Pour ce qui du secteur secondaire, celui-ci afficherait une timide progression, principalement tirée par la hausse attendue de l’activité brassicole et par un certain optimisme des huileries et industries sucrières, tandis que l’activité des BTP et des industries du bois s’annoncent globalement en berne, face à une insuffisance de la demande.

Pour sa part, le tertiaire devrait tirer l’activité au quatrième trimestre dans la CEMAC, avec des signaux au vert dans le commerce des biens de consommation courante, la restauration, le transport et les télécommunications. Seul bémol, les perspectives dans le commerce de biens d’équipement s’annoncent globalement pessimistes, en lien avec une faiblesse anticipée des investissements.

S’il est vrai que les tensions inflationnistes constituent un réel frein à la consommation, l’une des raisons de cette embellie selon la BEAC réside sur le fait que les pays de la CEMAC devraient connaître un taux de croissance communautaire du Produit intérieur brut (PIB) réel de 3,5% en 2022 en hausse de 2% par rapport à l’exercice précédent où le taux de croissance communautaire était de 1,5%.

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