CEMAC : la BDEAC émet un emprunt obligataire de 78 milliards de FCFA à la BVMAC
L’épargne des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est à nouveau sollicitée par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) qui a procédé le 7 décembre 2022 au lancement d’un emprunt obligataire de 78 milliards de FCFA (124 millions de dollars) sur le marché sous-régional.
Dénommé « BDEAC 6,00% NET 2022-2029 », cet Appel public à l’épargne (APE) d’une maturité de 7 ans différé de deux ans est rémunéré au taux annuel de 6% contrairement aux deux précédents en 2020 et 2021 d’un montant identique de 100 milliards de FCFA (160 millions de dollars) dont le taux de rémunération était respectivement de 5,46% et 5,60%. L’opération a reçu l’aval de la Commission de surveillance du marché financier d’Afrique centrale (COSUMAF) tandis que les titres souscrits seront inscrits à la cote de la Bourse des valeurs mobilière d’Afrique centrale (BVMAC).
Les fonds mobilisés sont destinés au financement des projets de développement conformément plan stratégique mis en œuvre dans le cadre de la réalisation des projets intégrateurs prioritaires du Programme économique régional de la (PER-CEMAC). Parmi eux, les onze projets intégrateurs à travers lesquels la BDEAC entend conforter sa position, celle d’une institution financière partenaire de référence pour la promotion de l’intégration régionale, confirmant ainsi sa crédibilité et son engagement pour le développement communautaire.
L’opération en cours a 5 sociétés de bourse co-chefs de file notamment la Société Générale Capital Securities Central Africa (SG Capital), Attijari Securities Central Africa (ASCA), Upline Securities Central Africa (USCA), AFG Capital Central Africa et ESS Bourse. Ces intermédiaires du marché ont déjà mobilisé 50 milliards de FCFA (80 millions de dollars) au titre de la prise de participation avant le lancement de l’APE/ Ce qui veut dire que seuls 38 milliards de FCFA (61 millions de dollars) font l’objet de souscriptions publiques.