Gouvernance : les défis de Nkoa Ayissi à la Direction nationale de la BEAC
«L’amélioration de la gouvernance fait partie des missions assignées au nouveau directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC)».
Pas de période de grâce pour le nouveau directeur national de la BEAC installé dans ses fonctions le 1er août dernier, soit quelques jours seulement après sa nomination par le conseil d’administration de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), réuni en session le 20 juillet 2022 à Douala.
Parmi les principaux chantiers sur lesquels devra insister Pierre Emmanuel Nkoa Ayissi, il y a l’amélioration de la gouvernance, un challenge pour le patron de la BEAC à l’échelle nationale dont la nomination intervient dans un contexte économique difficile, marqué notamment par la montée des pressions inflationnistes et le ralentissement de l’activité économique mondiale.
Toutefois, le profil plaide pour ce diplômé de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) de Douala pour avoir exercé dans plusieurs entreprises avant son admission en 1999 à la BEAC où il a occupé plusieurs postes de responsabilités, dont celui de directeur de l’agence de Douala.
D’après des sources, « le choix porté par le président de la République Paul Biya sur cet homme travailleur, pondéré et discret ne relève pas du hasard ». Lui qui a participé entre 2010 et 2016, aux côtés du gouverneur Lucas Abaga Nchama dont il fut le chef de cabinet, à l’élaboration et à la réalisation de réformes majeures de l’Institut d’émission communautaire « à un moment crucial de son histoire, pour restaurer sa crédibilité et rétablir la confiance avec les partenaires internationaux, le FMI notamment ».
Période pendant laquelle plusieurs réformes ont été initiées et menées qui ont permis à l’Institut d’émission monétaire de l’Afrique centrale de retrouver la crédibilité qu’on lui reconnaît aujourd’hui.