Economie et Finance

Le Cameroun recherche 220 milliards de FCFA sur le marché de la CEMAC

L’Etat du Cameroun entend solliciter en mai prochain, l’épargne des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en vue de mobiliser des fonds destinés à la réalisation des projets de développement inscrits dans la loi de finances 2023. Pour cet Appel public à l’épargne (APE) qui constitue le septième emprunt obligataire en une douzaine d’années, les sociétés de bourse intéressées comme arrangeurs ont jusqu’au 14 avril courant pour faire parvenir leurs souscriptions au ministère des Finances, l’objectif du gouvernement étant de lever au minimum 220 milliards de FCFA (369 millions de dollars).

D’après des sources, les sociétés devraient se constituer en un consortium d’au moins cinq membres parmi lesquels une société de bourse non liée à un groupe bancaire et justifier d’une expérience avérée de prestations de services d’investissement d’emprunts obligataires en Afrique subsaharienne en général et dans la sous-région en particulier. Le consortium sélectionné accompagnera l’Etat du Cameroun dans l’élaboration d’un document d’information et la sensibilisation des investisseurs notamment.

Pour le moment, difficile de connaître les caractéristiques de cet APE, même si des informations proches du dossier laissent croire qu’au regard de la conjoncture actuelle, le taux d’intérêt pourrait être moins avantageux que taux d’intérêt « record » de 6,25% proposé aux investisseurs lors du précédent emprunt obligataire en 2022, où il était question de rechercher 200 milliards de FCFA (336 millions de dollars) sur le marché sous-régional.

Sur les 235 milliards de FCFA (395 millions de dollars) mobilisés au terme de ladite opération, le consortium d’arrangeurs composé d’Afriland Bourse, BGFI Bourse, Société Générale Capital Securities Central Africa et Upeline Securities Central Africa (USCA), filiale de la BICEC (Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit) avait levé 180,5 milliards de FCFA (303 millions de dollars) avant le lancement de l’opération, ne laissant que 19,5 milliards de FCFA (32 millions de dollars) aux autres souscripteurs, notamment des particuliers.

                                                                              Avec Financial Afrik

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