Réseaux mobiles 5G et 6G : Plaidoyer pour l’harmonisation des stratégies
Les pays du continent, notamment ceux au Sud du Sahara, multiplient des initiatives visant l’amélioration des communications électroniques en mettant un accent sur l’harmonisation des réseaux mobiles, notamment la G5 et la G6. C’est l’un des principaux objectifs poursuivis par la 8è édition de la conférence subsaharienne « Africa Spectrum 2023 » qui s’est tenue le 5 août 2023 à Yaoundé.
Organisée par « Forum Global », sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) et l’Union africaine des télécommunications (UAT), cette rencontre a regroupé des responsables et experts du domaine des radiocommunications avec en ligne de mire la préparation d’un plaidoyer sur les enjeux de l’attribution du spectre additionnel aux services mobiles en vue du déploiement des technologies des systèmes de cinquième et sixième génération. Une harmonisation difficile à réaliser au regard des disparités observées dans le développement technologique des pays africains. Et pour cause, dans certains pays, l’usage se trouve encore à la 3G, tandis que d’autres pays sont déjà à la 4G et 4G et se projettent naturellement pour la 5G.
En plus de cette problématique, il était question pour les participants, de faire un tour d’horizon sur les enjeux des services satellitaires de plus en plus mis à contribution en matière de radiocommunication sur le continent. Compte tenu de ces défis, le Ministre de la Communication René Emmanuel Sadi qui présidait les travaux en lieu et place du Ministre des Postes et Télécommunications n’a pas manqué de situer les enjeux des technologies numériques dans un continent africain en plein mouvement.
Et pour cause, « d’énormes possibilités à l’humanité toute entière, en termes de transformation de son vécu quotidien, dans divers domaines d’activités tels que l’éducation, la communication, l’administration, l’agriculture, les arts et la culture, l’industrie, le commerce, la finance, la médecine, l’écologie et bien d’autres domaines encore ». Autrement dit, il est question de « situer l’Afrique subsaharienne dans la mouvance des évolutions en cours » alors que se profile à l’horizon, la tenue de de la Conférence mondiale des radiocommunications.