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CEMAC : La BEAC entend renforcer le dispositif contre le blanchiment des capitaux

L’arsenal réglementaire en vue de lutter contre le blanchiment des capitaux et la lutte contre le terrorisme sera renforcé dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Dans cette perspective, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a lancé le recrutement d’une entreprise spécialisée pour conduire ce projet, l’objectif étant de mettre en conformité le dispositif interne contre ces fléaux.

L’opération en cours, précise-t-on devrait permettre à la Banque centrale, de s’arrimer aux standards internationaux en la matière. Elle vient à la suite de plusieurs initiatives du genre, en l’occurrence, celle qui a conduit il y a une dizaine d’années au lancement d’un processus de sélection pour l’acquisition et l’implémentation d’une solution informatique de filtrage, de profilage et de traçage des flux financiers dans le cadre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Selon des informations, au cours des cinq dernières années, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (GABAC) a multiplié des rapports aux autorités des sept pays membres que sont le Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et République démocratique du Congo, relevant notamment « la persistance des lacunes identifiées par les différentes missions d’évaluation » en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme (LBC/CFT).

Une situation persistance à l’origine de la saisine du Groupe d’action financière (GAFI), organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. D’après des experts, face aux enjeux sécuritaires dans la sous-région, notamment la montée la persistance des groupes terroristes et des bandes armées, il est important de renforcer le contrôle pour autant que faire se peut, atténuer ces fléaux.

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