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Emprunt obligataire : La BDEAC réalise une sursouscription de 10%

L’opération de levée de fonds initiée par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) a été réussie puisque celle-ci a permis de lever 54,7 milliards de FCFA, soit une sursouscription d’environ 10%. Lancé du 04 mars au 26 avril 2024, l’emprunt obligataire par Appel Public à l’Epargne (APE) dénommé « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) Net 2024-2031 » qui représente la première tranche du programme annuel 2024, visait à lever FCFA 50 milliards FCFA à travers un Syndicat de placement réparti dans les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Ledit emprunt ayant pour objectif de soutenir le programme de développement, AZOBE 2023-2027où la BDEAC a prévu de mobiliser près de 1.895 milliards FCFA, dont 600 milliards FCFA sur le marché financier et monétaire sous-régional. A cet effet, le conseil d’administration de la Banque a approuvé un programme d’emprunt de 100 milliards FCFA à lever sur le marché financier de la CEMAC au titre de l’exercice 2024, en complément des ressources multiformes mobilisées par ailleurs.

Pour mener à bien cette opération, la BDEAC s’est fait accompagner par un consortium d’arrangeurs, ayant pour chef de file Contacturer Capital S.A. et composé de : L’Archer capital securities, Elite capital securities SA et Upline securities central Africa (USCA). Aussi, afin de se conformer aux dispositions du document d’information relatives aux règles d’allocation des titres, la BDEAC sollicitera l’autorisation de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF), autorité de régulation du marché, pour absorber les sommes sursouscrites. Les diligences d’usage en vue de la codification de la valeur « BDEAC (6,20% – 5,95% – 4,70%) Net 2024-2031 » par la BEAC/CRCT, Dépositaire Central Unique du marché financier de la CEMAC et l’introduction en bourse des titres émis seront par la suite menées par le Consortium d’Arrangeurs.

Institution sous régionale de financement, la BDEAC ambitionne de devenir « une Banque moderne socle du développement durable des économies de l’Afrique centrale, conformément à ses missions régaliennes contenues dans ses statuts ».

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