Culture et Société
Formation : Des journalistes outillés à la maitrise des enjeux énergétiques, pétroliers et miniers
Plus d’une trentaine de journalistes et communicateurs membres du Réseau de communication des professionnels de l’Energie, des Mines et des Hydrocarbures (Recapemh), ont participé le 1er juin 2024 à Yaoundé, à un atelier de formation visant une meilleure compréhension et un traitement approprié des sujets liés aux secteurs énergétiques, pétroliers et miniers. Une session de formation qui intervient à point nommé, dans un contexte où des domaines cités en sus font partie des catalyseurs pour une croissance soutenue dans la perspective de l’émergence projetée à l’horizon 2035.
Sur la thématique centrale « Contribuer à une meilleure compréhension des enjeux stratégiques dans le secteur clé : Energie, hydrocarbures et mines », cet atelier a connu une forte mobilisation des professionnels aussi bien de la presse écrite, audiovisuelle, que cybernétique. Objectif, privilégier un traitement de qualité pour une meilleure information du public. « Il est important que nous organisions de tels ateliers pour les journalistes, car ils sont impliqués dans la mise à disposition du public d’informations sur différents sujets, et parmi ces sujets se trouve le pétrole. Le secteur pétrolier est délicat. Pour traiter avec précision les données y relatif, il est nécessaire que les journalistes puissent mieux comprendre certains enjeux clés, notamment les principaux acteurs impliqués et les processus », a expliqué le président du Recapemh, Joseph Emmanuel Ba’ana.
Au regard de la complexité du secteur pétrolier et des vérités et contre-vérités qu’il charrie, les journalistes doivent faire preuve de professionnalisme pour éviter de publier des informations erronées et infondées. Encore que pour diverses raisons, ils peuvent faire l’objet des manipulations par des tiers pour des intérêts partisans. Autrement dit, les journalistes doivent faire montre de rigueur pour éviter de véhiculer de fausses informations aux conséquences imprévisibles. « Je sais par expérience aujourd’hui que l’accès aux bonnes sources d’information dans ces secteurs n’est pas toujours facile et, à bien des égards, il est très sensible. Ainsi, en produisant régulièrement des articles, des rapports et d’autres productions, je crois que nous parviendrons à faire tomber certaines barrières érigées dans ces secteurs depuis de nombreuses années », a-t-il ajouté.
Occasion pour le principal intervenant, Malloum Bra, ancien cadre de la Société camerounaise de dépôt pétrolier (SCDP), d’édifier les participants sur le fonctionnement du secteur pétrolier. « A travers ma présentation, j’ai renforcé leurs connaissances sur la chaîne de valeur en aval et en amont de ce produit. Alors que l’aval se concentre sur la manière dont ce produit entre dans notre pays, le stockage, en passant par les stations-service et jusqu’au consommateur final, l’amont concerne la prospection du pétrole brut, la recherche, l’exploration et le raffinage », a-t-il précisé.
Des parchemins ont été remis aux participants, en espérant que cette formation apportera de la valeur ajoutée dans le traitement de l’information en général, mais spécifiquement dans les secteurs de l’énergie, du pétrole et des mines.
