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Cameroun : 265 milliards de FCFA de la Banque mondiale pour le développement agricole

La Banque mondiale (BM) accompagne le Cameroun dans son programme de modernisation du secteur agricole en vue d’améliorer la productivité et garantir une autosuffisance alimentaire à ses habitants. Cette institution financière de Brettons Wood a ouvert une ligne de crédit de 265 milliards de FCFA (403 millions de dollars) à travers trois conventions de financement pour la réalisation des projets sociaux et économiques dans la partie septentrionale du pays.

La première convention porte sur le projet de valorisation des investissements dans la vallée du Logone vise l’amélioration des services d’irrigation, principalement la réhabilitation des infrastructures d’irrigation et de drainage, l’appui aux associations d’usagers de l’eau et la mise en œuvre d’un plan de transformation de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY) permettant de relever la production de riz de 50 000 à 115 000 tonnes.

La seconde concerne le Projet d’urgence de lutte contre la crise alimentaire (Pulcca) ayant pour principal objectif l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et l’accroissement de la résilience climatique des ménages et producteurs ciblés. Il est notamment question de fournir une aide alimentaire et nutritionnelle et d’apporter un appui aux agriculteurs pour une productivité plus élevée et une forte résilience climatique dans les régions du Nord, de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Adamaoua et de l’Est.

La troisième convention porte sur le projet filets sociaux adaptatifs et d’inclusion économique (PFS-AIE) en vue d’étendre durablement la protection sociale aux ménages plus les pauvres et les plus vulnérables en dans l’optique d’accroitre l’accès aux opportunités génératrices de revenus et le soutien à l’entrepreneuriat chez les jeunes des zones urbaines et rurales.

A terme, l’implémentation de ces programmes devrait notamment améliorer la production nationale de riz qui tourne autour de 200 000 par an. Une production très insuffisante par rapport à la demande qui se situe autour 500 000 tonnes annuelles nécessitant plus de 150 000 milliards de FCFA (228 millions de dollars) pour l’importation de riz chaque année renseigne l’Institut national de la statistique (INS).

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