Entreprises et Marchés

ZLECAF : Le Cameroun délivre ses premiers certificats d’origine

Le Cameroun en compagnie du Ghana et du Kenya figure parmi les pionniers du commerce numérique intra-africain.

En délivrant respectivement à la PME AFATEX (safous, ananas séchés et gingembre) et au Cameroon Tea Estate et Ndawara Estate (thé) les 06 et 19 Octobre 2022 leurs premiers certificats d’origine la douane camerounaise propulsait par la même occasion ce pays au rang de pionnier dans la mise en œuvre de la Zone de libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) en vigueur depuis janvier 2021.

Tout est parti du choix du Cameroun parmi les huit pays pilotes avec l’Egypte, le Ghana, le Kenya, Maurice, le Rwanda, la Tanzanie, et la Tunisie dans la perspective de ce que l’Union Africaine (UA) a qualifié d’Initiative sur le Commerce Guidé (GTI). Lancé à Accra, au Ghana, le 7 octobre 2022, le GTI a pour objectif de permettre des échanges commerciaux significatifs et à tester l’environnement opérationnel, institutionnel, juridique et de politique commerciale dans le cadre de la ZLECAF.

Au-delà de la volonté du Gouvernement camerounais de prendre promouvoir le commerce intra-africain, cet exploit est à mettre également à l’actif du Guichet Unique des Opérations du Commerce Extérieur (GUCE), pionnier de la numérisation des procédures liées aux échanges transfrontaliers. Ces formalités ayant été développées par les équipes techniques du GUCE et opérationnelles sur e-FORCE, le Formulaire Unique des Opérations du Commerce Extérieur qui est un outil de facilitation logé sur la plateforme électronique e-GUCE.

Selon  Wamkele Mene, Secrétaire Général de la ZLECAF, « les produits prévus pour le commerce dans le cadre de cette initiative comprennent les carreaux de céramique, les accumulateurs, le thé, le café, les produits carnés transformés, l’amidon de maïs, le sucre, les pâtes, le sirop de glucose, les fruits secs et la fibre de sisal, entre autres, conformément à l’accent mis par la ZLECAF sur le développement de la chaîne de valeur ».

Pour rappel, les échanges intra africains ne représentent que 2% des échanges mondiaux, alors que l’Afrique est la deuxième plus grande zone économique au monde avec un marché d’un milliard trois cent millions d’habitants.

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